On peut également utiliser des purificateurs d’air après s’être assuré auprès du fabricant que le filtre installé permet effectivement d’éliminer les particules de très petite taille, le mieux étant d’avoir un système basé sur un filtre HEPA (les mentions doivent indiquer une efficacité de filtration de 99.97%). Cependant la puissance ou le nombre de purificateurs d’air devra être proportionnel au volume de la pièce à traiter. Il convient également d’éviter que le flux de l’air pulsé soit dirigé vers les occupants au risque de disperser l’aérosol contaminant dans la pièce (plusieurs outils disponibles en ligne pour évaluer votre purificateur d’air à la fin du document, en anglais). Exemple d’installation dans une classe primaire en Allemagne : https://twitter.com/i/status/1313169580794277889.
Schéma de fonctionnement d’un purificateur d’air :
Source : https://www.lesnumeriques.com/purificateur-air/purificateurs-air-peut-on-y-fier-a2809.html
Exemples de positionnement d’un purificateur au sein d’une salle de classe (de préférence éloigné des occupants et ne pulsant pas vers eux) :
Un purificateur protège environ 10 m2 dans une pièce. Ainsi, dans une salle de classe par exemple, il est conseillé d’en avoir un proche du professeur (principale personne à parler dans la pièce) afin de pouvoir piéger ses aérosols ; et d’ouvrir les fenêtres autant que possible dans la journée en surveillant la qualité de l’air avec un détecteur de CO2, comme nous le verrons plus bas. La combinaison des trois semble être la meilleure approche : Purification + Ouverture + Détecteur.
Le placement du purificateur dans les salles ou bureaux fait l’objet d’études ; une pré-publication (pre-print) allemande récente, en cours de révision par les pairs, est déjà disponible 1. Nous travaillons à un document spécifique sur les purificateurs afin de référencer les unités en fonction de leur performance.
Risque d’infection dans les bâtiments : une étude sur les purificateurs d’air :
Une étude réalisée par l’Université de Munich a examiné si les épurateurs d’air mobiles pouvaient contribuer de manière significative à réduire le risque d’infection corona dans les espaces clos.
« L’évolution mondiale de l’infection par le SRAS-CoV-2 montre que la pandémie n’en est qu’à ses balbutiements et qu’elle ne peut être enrayée. Même si un vaccin efficace et bien toléré était disponible, une vaccination massive de la population mondiale pour lutter contre la propagation du virus serait impossible. Il est donc nécessaire d’établir des solutions techniques pour lutter contre la pandémie. »