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Bulletin épidémiologique – Semaine 11

Du 15 au 21 Mars 2021

Résumé de la situation actuelle:

  • Le nombre de transmissions de COVID-19 dans la population continue d’augmenter.
  • Sur une semaine, la France a enregistré la remontée de 210 941 nouveaux cas et 1 849 nouveaux décès.
  • A l’échelle nationale, l’incidence hebdomadaire s’élève à 304. Les régions Ile-de-France, Hauts-de-France et PACA demeurent avec des incidences au-dessus de la moyenne. Les régions Nouvelle-Aquitaine et Corse sont les moins impactées.
  • L’incidence a augmenté sur 7 jours dans 11 régions sur 13. Au 20 mars, 56 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 7 supérieure à 400, 4 supérieure à 500, et 2 supérieure à 600.
  • L’incidence sur 7 jours par classe d’âge continue d’augmenter pour les 70 ans et plus (173-225), pour les 50-69 ans (230-313) et pour les 20-49 ans (371-451). L’incidence chez les 10-19 ans est aujourd’hui proche de celle des adultes (379). Seuls les 0-9 ans ont une incidence inférieure à la valeur nationale (162).
  • Le taux de positivité demeure élevé et est passé de 7.31% à 7.61% sur la semaine. Les tranches d’âges 10-70 ans sont en hausse ou au-dessus de la moyenne alors que ce taux diminue pour les 0-9 ans.
  • Au cours de la semaine écoulée, 1 001 086 personnes ont reçu une première dose de vaccin, 183 180 une seconde dose.
  • Depuis le début de la vaccination, 6 199 118 personnes ont reçu une dose et 2 429 958 personnes ont été complètement vaccinées. 37,5% des 70 ans et plus ont reçu une dose, 16,7% ont reçu deux doses.
  • Les tranches d’âge les plus représentées au 21/03 parmi les personnes hospitalisées pour des formes graves (SR/SI/SC) sont les 60-69 ans (32,7%) et les 70-79 ans (31,7%). La seule tranche d’âge dont la part augmente de manière continue depuis le 28/02 est celle des 50-59 ans (17,3% contre 16%). Leur nombre s’élève à 755 au 21/03 et a augmenté de 8,9% en 1 semaine. En phase ascendante, il faut remonter au 27/03/2020 pour retrouver un tel niveau, qui est par ailleurs 10,7% supérieur au pic de la 2e vague pour cette tranche d’âge (682 le 12/11).
Après un plateau en février, les nouvelles hospitalisations sont reparties à la hausse, tandis que les nouvelles admissions en réanimation augmentent depuis la mi-février. Dans les deux cas, les entrées sont supérieures aux sorties, ce qui conduit à l’augmentation des hospitalisations et réanimations en cours. Ces dernières se rapprochent de leur pic de la mi-novembre. Les décès hospitaliers sont légèrement orientés à la hausse, de même que les nouveaux retours à domicile.
A l’exception des 80 ans et plus, pour lesquelles elles ont significativement baissé, les hospitalisations augmentent dans la plupart des tranches d’âges. Celles entre 20 et 59 ans atteignent, dépassent ou sont sur le point de rejoindre leur pic de novembre. Le pic des réanimations de novembre est atteint ou dépassé pour les tranches d’âges comprises entre 20 et 69 ans.
Le nombre de personnes testées augmente dans toutes les tranches d’âges à l’exception des plus âgées. La hausse est particulièrement significative chez les 0-9 ans et 10-19 ans, qui atteignent des niveaux inédits. Bien que les cas positifs détectés soient également en hausse dans ces tranches d’âges, l’écart entre le nombre de testés et le nombre de positifs conduit mécaniquement à la baisse de leur taux de positivité. Pour les autres tranches d’âges, les taux de positivité sont globalement orientés à la hausse. Pour les plus âgées, cette hausse procède mécaniquement de la baisse du nombre de personnes testées.

Les taux d’incidence augmentent dans toutes les tranches d’âges. Ils dépassent 400 chez les 20-29 ans et les 30-39 ans, et 350 chez les 10-19 ans et les 40-49 ans. A l’exception de la Guyane, tous les départements métropolitains et d’outre-mer sont au-dessus du seuil d’alerte de 50. La Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise affichent un taux d’incidence supérieur à 650, plus du double du taux moyen de 308.

Le rythme de la vaccination s’est ralenti en semaine 11, aussi bien pour les premières que pour les secondes injections. La croissance des secondes injections est inférieure à celle des premières injections. La part de la population ayant reçu au moins une dose est inférieure à 10% près de 3 mois après le lancement de la campagne de vaccination, et celle ayant reçu deux doses est inférieure à 4%.