* Ensemble des soins critiques : soins de réanimation (SR), surveillance continue (SC), soins intensifs (SI). ** Retours à domicile.
Résumé de la situation actuelle:
La situation hospitalière se stabilise à un plateau très élevé. Au 25/04, les hospitalisations en cours s’élèvent à 30 287 (-1,6% par rapport au 18/04). Les soins critiques s’élèvent à 5 978 (+1,4% par rapport au 18/04). Ces niveaux sont supérieurs à ceux observés à la fermeture des écoles le 02/04 (28 729 hospitalisations et 5 254 soins critiques en cours). La part des soins critiques parmi les hospitalisations augmente sans discontinuer depuis la mi-janvier, et est désormais proche de 20%. Elle est supérieure à celle observée lors de la vague de l’automne dernier parmi les tranches d’âges comprises entre 20 et 69 ans.
2 140 nouveaux décès ont été enregistrés (+7,5%). Les nouveaux décès à l’hôpital sont de nouveau en hausse. Depuis le début de l’épidémie en France, les décès en ville ne sont pas comptabilisés.
Le niveau de circulation virale détecté est en baisse tout en se situant à un niveau élevé. Le taux d’incidence en semaine glissante au 22/04 est de 314. Le taux de positivité s’élève à 10,0%, et est le plus élevé chez les 0-19 ans, à plus de 13%. Par rapport à la septaine précédente et après consolidation des données, l’incidence est en baisse de 11,5%, tandis que le taux de positivité est en légère hausse de 0,3 points.
Au 22/04, 79 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 11 supérieure à 400, 3 supérieure à 500. Aucun département n’a une incidence supérieure à 600.
Au cours de la semaine, 1 523 884 personnes ont reçu une première dose de vaccin, soit 440 438 de moins que la semaine précédente. 996 732 ont reçu une seconde dose, soit 95 723 de plus que la semaine précédente.
Depuis le début de la vaccination, 20,9% de la population ont reçu une dose et 8,2% ont été complètement vaccinés. 69,9% des 70 ans et plus ont reçu une dose, 38,9% ont reçu deux doses.
Au niveau national, le variant dit britannique du SARS-CoV-2 représente toujours environ 83% des tests positifs criblés. Les variants dit sud-africain et brésilien sont en augmentation, à 4,8%. Leur part continue d’augmenter en Île de France et a doublé en Haute Saône. Elle reste élevée en Creuse après l’identification de clusters. Elle augmente dans plusieurs autres départements. En Guyane, elle atteint désormais 86,2%. La part des tests positifs criblés est repassée au-dessus de 50%, à 51,4%.
Après les variations importantes concernant les pratiques de tests et la fermeture des écoles, le nombre de personnes testées positives ainsi que les taux d’incidence sont en baisse dans la plupart des départements de la métropole. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 600. A l’exception des 90 ans et plus chez lesquels l’incidence est stable, elle est en baisse dans toutes les autres tranches d’âges. Elle reste supérieure à 500 chez les 20-29 ans, qui ont par ailleurs dépassé leurs pics d’hospitalisations et de soins critiques en cours des 2 premières vagues (voir plus haut). En Guadeloupe, Guyane, et à la Réunion, l’incidence augmente. Elle baisse en revanche en Martinique et à Mayotte. La situation en métropole est assez proche de celle de la semaine 11 (15-21 mars). L’incidence y était de 304, tandis que le nombre de personnes testées positives s’élevait à 30 000 par jour. Le taux de positivité était moins élevé, à 7,6%. Les nouvelles admissions à l’hôpital étaient quant à elles moins nombreuses (11 060 en 7 jours).