Du 03 au 09 Mai 2021
- Ensemble des soins critiques : soins de réanimation (SR), surveillance continue (SC), soins intensifs (SI).
- Retours à domicile.
- Au moins 1 dose.
Résumé de la situation actuelle:
- La situation hospitalière continue sa décrue. Au 09/05, les hospitalisations en cours s’élèvent à 25 797 (-10,5% par rapport au 02/05). Les soins critiques en cours descendent sous les 5 000 et s’élèvent à 4 971 (-11,0% par rapport au 02/05). Ces niveaux restent élevés et les soins critiques en cours baissent à un rythme plus lent que lors de la décrue de novembre dernier (-6,6% vs -8,0% pour la 1e semaine de baisse, -11,0% vs -16,6% pour la 2e). La baisse des nouvelles admissions à l’hôpital et en soins critiques est plus prononcée que la semaine précédente.
- 1 579 nouveaux décès ont été enregistrés sur la semaine. Les nouveaux décès en EHPAD sont en léger recul mais restent autour de 40. Plus de 106 000 décès attribués à la Covid-19 ont été recensés à l’hôpital et en EHPAD.
- Le niveau global de circulation virale détecté continue d’être en baisse. Le taux d’incidence en semaine glissante au 06/05 est de 192, et le taux de positivité s’élève à 5,8%. Ils sont redescendus au niveau de la mi-février. Le taux de positivité est de nouveau artificiellement réduit chez les 0-9 ans, et dans une moindre mesure chez les 10-19 ans, par la reprise des tests non ciblés dans le milieu scolaire. La septaine sur laquelle sont calculés ces indicateurs compte par ailleurs un jour férié, ce qui entraîne a contrario une réduction du nombre de tests.
- Chez les plus jeunes en semaine 17, l’incidence continue d’augmenter chez les 3-5 ans dans la majorité des régions.
- Au 06/05, 24 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 4 supérieure à 300, et 0 supérieure à 400.
- Au cours de la semaine, 1 910 292 personnes ont reçu au moins une première dose de vaccin, soit 9,2% de plus que la semaine précédente. 1 371 851 ont été complètement vaccinées, soit 3,6% de plus que la semaine précédente.
- Depuis le début de la vaccination, 26,4% de la population ont reçu au moins une dose et 12,2% ont été complètement vaccinés. 76,2% des 70 ans et plus ont reçu au moins une dose, 51,3% sont complètement vaccinés. 31,9% des 60 ans et plus ne sont pas du tout vaccinés.
- Au niveau national, le variant dit britannique du SARS-CoV-2 est encore en léger recul et descend sous les 80%, à 79,7% des tests positifs criblés. Les variants dit sud-africain et brésilien continuent d’augmenter, à 5,6%. La part de variants indéterminés est en progression continue depuis fin avril, à 11,3%, et est supérieure à 20% dans 6 départements dont 2 en Outre-mer. La part des tests positifs criblés s’élève à 54,5%.
L’incidence est en baisse dans toutes les classes d’âges. Elle varie toutefois peu chez les 0-9 ans. Elle est désormais inférieure à 100 chez les 70-89 ans. Elle est supérieure à 200 chez les 10-49 ans. Plus aucun département n’affiche d’incidence supérieur à 400. 4 départements sont encore au-dessus de 300 : la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne et l’Essonne. 23 départements en métropole et 1 en Outre-mer ont une incidence supérieure ou égale à 200. Le nombre de personnes testées positives est en baisse dans tous les départements à l’exception du Gers, de la Guyane et de la Réunion.
Parmi les 3-17 ans en semaine 17 (dernière semaine disponible), plus la tranche d’âges augmente, plus l’incidence est élevée. Parmi les 3-5 ans, l’incidence augmente dans 7 régions, et pour la 2e semaine consécutive en Normandie (140), Île-de-France (122), Auvergne-Rhône-Alpes (100), Occitanie (73), et Nouvelle-Aquitaine (67). Elle est la plus élevée dans les Hauts-de-France (142). Parmi les 6-10 ans, l’incidence est globalement en baisse, sauf dans 2 régions où elle est réorientée à la hausse : Hauts-de-France (265) et Normandie (207). Elle est supérieure à 200 dans 3 autres régions : Île-de-France (246), Auvergne-Rhône-Alpes (205) et Grand-Est (203). Au niveau départemental, l’incidence parmi les 3-5 ans est la plus élevée dans la Sarthe, le Val-de-Marne et la Somme (174). Parmi les 6-10 ans, elle est la plus élevée dans les Ardennes (296) et dans le Rhône (294).
Concernant les 11-14 ans, l’incidence est en diminution dans toutes les régions, y compris en Normandie, où elle était en augmentation la semaine précédente. Elle est supérieure à 400 en Haute-Loire et sur le Territoire de Belfort. Elle est supérieure à 300 dans 12 départements au total. La tranche d’âges des 15-17 ans est en baisse dans toutes les régions, à l’exception de la Corse, où elle augmente pour la 2e semaine consécutive (298). Au niveau départemental, l’incidence dépasse les 600 sur le Territoire de Belfort, et les 400 dans les Pyrénées-Orientales (420), à Paris (418), et dans le Val-de-Marne (407).
Au niveau national, la part du variant dit britannique parmi les tests positifs criblés continue de reculer et descend en dessous des 80%, à 79,7% sur 7 jours (à J-3). La part des variants dit sud-africain et brésilien continue d’augmenter, à 5,6%. En Île-de-France, à l’exception des Yvelines, le taux de ces variants continue de croître. Il est désormais compris entre 12% et 15% dans Paris et la petite couronne. Il est également supérieur à 10% dans 6 autres départements de la métropole, en recul dans certains, en hausse dans d’autres. Il est aussi en hausse en Guyane, à Mayotte et à la Réunion. Par ailleurs, la part des tests criblés rapportant des variants indéterminés progresse depuis la fin avril, et a franchi le seuil des 10% cette semaine, pour atteindre désormais 11,3%. Les résultats de ces criblages ne permettent pas de distinguer un variant spécifique. Il peut s’agir de variants britannique, sud-africain et brésilien mal identifiés, comme de variants non encore criblables, comme le variant indien.
Par David Simard, Eric Billy et Germain Forestier pour le Collectif