* Ensemble des soins critiques : soins de réanimation (SR), surveillance continue (SC), soins intensifs (SI). ** Retours à domicile.
Résumé de la situation actuelle:
La situation hospitalière reste très défavorable mais commence à se stabiliser. Au 18/04, les hospitalisations en cours s’élèvent à 30 789 (+0,4% par rapport au 11/04). Les soins critiques s’élèvent à 5 893 (+0,9% par rapport au 11/04). Un rajeunissement est observable dans les hospitalisations.
1 990 nouveaux décès ont été enregistrés (-6,2%). Les nouveaux décès en établissements sociaux et médico-sociaux (dont les EHPAD), désormais inférieurs à 50 par semaine, ne diminuent presque plus (46 contre 48 la semaine précédente). Le nombre de 100 000 morts à l’hôpital et en EHPAD a été franchi cette semaine. Ce chiffre n’inclut pas les décès en ville.
Le taux d’incidence en semaine glissante au 15/04 est de 353. Le taux de positivité s’élève à 9,7%. Du fait notamment de l’interruption des tests salivaires à l’école compte tenu de leur fermeture, le nombre de personnes testées est en très net recul depuis le week-end de Pâques. Ceci ne permet pas de faire des comparaisons avec la période de 7 jours précédente. Les données permettent cependant de constater le maintien d’un très haut niveau de circulation virale. A nombre de personnes testées comparable (dont pour les 0-19 ans) et en l’absence d’effets volumétriques des tests salivaires dans les écoles, une comparaison prudente peut être faite avec la semaine 10. Entre celle-ci et les 7 derniers jours disponibles à date de test, le taux de positivité a augmenté de 2,3 points.
Au cours de la semaine, 1 964 322 personnes ont reçu une première dose de vaccin, soit 30,4% de plus que la semaine précédente. 901 009 ont reçu une seconde dose, soit 51,1% de plus que la semaine précédente.
Depuis le début de la vaccination, 18,6% de la population ont reçu une dose et 6,7% ont été complètement vaccinés. 66,1% des 70 ans et plus ont reçu une dose, 32,1% ont reçu deux doses.
Le variant dit britannique du SARS-CoV-2 représente près de 83% des tests positifs criblés. Les variants dit sud-africain et brésilien, non distingués dans les données ouvertes, se maintiennent à près de 4%. Leur part augmente progressivement en Île de France et fortement en Creuse. La part des tests positifs criblés est toujours en recul, et représente désormais moins de la moitié des tests positifs.
Les variations décrites concernant les tests et le week-end de Pâques ont également affecté le calcul des taux d’incidence par tranches d’âges et par département, mécaniquement en baisse. Ces éléments désormais neutralisés, de nombreux taux d’incidence sont ré-orientés à la hausse, mais restent globalement inférieurs aux pics de la période du 26/03 au 01/04. Au niveau national, il s’établit à 353. Les tranches d’âges entre 10 et 59 ans sont au-dessus de la moyenne. Au niveau départemental, il s’élève à plus de 600 dans le Val-d’Oise et le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis. En métropole, 82 départements ont une incidence sur 7 jours supérieure à 200, 17 supérieure à 400, et 7 supérieure à 500. En outre-mer, l’incidence est la plus faible à Mayotte (63). Elle est supérieure à 100 à la Réunion et en Guyane, et à 200 en Guadeloupe et en Martinique. La baisse du nombre de personnes testées n’entraîne pas une baisse proportionnelle du nombre de personnes testées positives. La baisse de 17% du nombre de personnes testées positives ne se traduit dès lors pas par la baisse du taux de positivité. La circulation virale reste ainsi à un niveau très élevé.