Points essentiels
Les éditeurs, propriétaires des revues scientifiques avec les sociétés savantes, ont mis en accès libre les articles traitant de la COVID-19 au sein d’un espace dédié.
Les revues médicales prestigieuses ont reçu jusqu’à une centaine de manuscrits par jour, pour en publier moins de 2 ou 3 % ; cependant, les règles de relecture par les pairs n’ont pas toujours été suivies.
Des revues ont créé de nouvelles rubriques pour alléger les standards de publication, attirer les auteurs, ou augmenter le nombre de citations.
Des manipulations des publications ont été observées.
Les revues prédatrices, pour certaines créées lors de la pandémie, ont profité de la crise sanitaire pour attirer auteurs et articles.
Les médecins ont adopté le système des prépublications, après avoir été réservés sur son utilité.
Les revues scientifiques n’ont plus la primeur des résultats des recherches.